World Trip #1: Tanzanie - Zanzibar
3 Juillet 2007 – 10 Juillet 2007
Moni!
Moni, c’est « Bonjour » en Chichewa, langue officielle du Malawi….Enfin du moins la version courte, parce qu’ensuite doivent venir les interminables formules de politesse : "Muli Bwanji ? Ndiro Bwino, kanya ine ? Ndire Bwine, Zikomo, etc etc etc etc"…. qui n’auraient aucune signification si elles n’étaient pas ponctuées de gestes expressifs ; se serrer les mains très fort, les secouer dans tous les sens, se faire une sorte de « Gimme 5 », se joindre les mains poing contre poing, et ensuite éventuellement conclure en se frappant la poitrine gauche avec ce même poing en signe de respect et déférence envers son interlocuteur… Ces civilités sont en outre toujours accompagnées de rires sonores et de larges sourires dont manifestement seuls les Africains ont le secret…
Et croyez moi, même si vous êtes pressé (Ce qui est fortement proscrit sur ce continent), il serait très mal vu de tenter d’écourter ces séances de salutations !!

Mon voyage n’a finalement réellement débuté qu’il y a quelques jours à peine… Pourtant, les expériences sont si intenses que j’ai l’impression qu’il y a déjà une éternité que je suis partie. Aussi, il m’aura fallu peu de temps pour dégoter mon premier petit Eden… et je dois avouer que j’ai bien du mal à en décoller, quand bien même je l’envisagerais un jour…
Mais commençons plutôt par le début… Premières minutes à l’aéroport de Dar Es Salaam, Tanzanie, Je viens à peine de récupérer mon sac a dos qu’un agent de la sécurité m’accoste et me questionne sur mes plans ; j’en sais rien ; pas de plan était à l’origine LE plan..
Farniente à Zanzibar pour prendre des forces peut-être ? Ca tombe bien, le prochain avion pour l’île décolle dans 30 minutes chrono.. c’est parti ? C’est parti !!
L’avion est en fait un minuscule coucou d’une dizaine de places et nous ne sommes que 4. Le pilote prend place : « Y a des Belges qui voyagent ? Enchanté je viens d’Ostende ». On aura vite compris pourquoi un pilote ostendais est venu professer ici dès qu’on aura survolé les magistrales îles coralliennes de l’océan indien…

Même dans mon petit bungalow relativement bon marché tenu par un Tanzanien démarrant humblement son business, j’avais l’impression que mon budget explosait à chaque bouffée d’air que j’inhalais. Après 4-5 jours, il était temps de retrouver le continent où l’oxygène elle-même semblait moins coûteuse.
Retour à Dar Es Salaam dans un avion encore plus compact que celui de l’aller. Je mourais de
peur assise à côté du pilote qui trompait difficilement son ennui, regardant sans cesse en baillant par sa fenêtre de gauche contre laquelle il s’endormait à moitié. J’hésiterai tout le temps que durera le vol entre prendre moi-même les commandes ou lui asséner un bon coup de pied pour lui rappeler de regarder droit devant ! Pour la prochaine fois ; je préfèrerais ne pas savoir ce qui se passe dans le cockpit…
J’aurai passé une seule nuit à Dar Es Salaam, y arrivant en fin d’après-midi et prenant le bus le


Etant la seule mzungu à bord, les gens se montraient on ne peut plus aimables, m’invitant sans cesse à partager leur nourriture - les femmes surtout- mais la majorité de celles-ci n’ayant pas accès à l’éducation, il est rare qu’elles parlent l’anglais ; les conversations se restreignaient dés lors au lexique basique du « Lonely Planet »… Une page et demi ; vous avez le choix entre répéter sans cesse les mêmes mots en souriant bêtement, ou couper court grossièrement et au plus vite à la conversation…
A Mbeya, à l’extrême sud de la Tanzanie, j’ai fait la connaissance de Patrick, guide originaire du Malawi. On a dîné ensemble, et il m’a donné plein de tuyaux pour voyager et séjourner dans son pays. C’est aussi grâce à lui que j’ai trouvé mon petit Eden dont je vous parlais, à Nkhata Bay.
Une traversée de la Songwe River et deux cachets sur le passeport plus tard : Malawi, me voilà !!!
4 commentaires:
WAW INCROYABLE!
pour la première fois de ma vie
j'ai lu un de tes posts du début à la fin ;-) (j'ai pris mon aprèm)
Sans déc, c'est toujours pareil avec toi, pas besoin de photos, à la lecture on y est à 100%! Keep on rocking
Cool,
Fais attention a tous ces africains,
ils racontent n'importent quoi ;-)
Bisous
Philou
salut Mon Philou, P'tit Lumba! ;-)
Contente d'avoir de tes nouvelles, j'ai pense a toi hier en traversant un village nomme Chilumba.. un lien peut-etre? ;-)
Je pense que je deviens presque plus Africaine que toi...
et je ne parle pas seulement du fait de raconter n'importe quoi! :-)
Je lis la dernière partie de ton voyage avec délectation, tu es vraiment douée pour l'écriture, on la sent bien, l'ambiance locale. Continue à nous régaler et soit prudente!!Kisss Fabeee
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